Nicolas Féret est un graphiste originaire de Suisse. Il a obtenu son Certificat de Capacité Fédéral à l’Ecole Romande d’Art et de Communication en 1995 et a terminé premier cantonal de sa volée.

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Décrivez nous votre parcours en quelques mots?

Après l’obtention de mon certificat, j’ai eu l’occasion d’œuvrer dans de multiples domaines liés au graphisme. Mon parcours m’a amené à travailler dans le secteur de l’édition (quotidiens ou magazines), le webdesign ou encore en agence de publicité (Saatchi & Saatchi). J’ai également travaillé quelque temps comme indépendant et j’ai notamment édité un magazine « Letsgoout.ch » (ainsi que du site du même nom). Cet agenda-magazine avait été créé en collaboration avec le célèbre éditeur du 7SkyMagazine.
Depuis 2004, je travaille comme graphiste dans le département prépresse d’une imprimerie en Suisse romande et je m’occupe, entre autres, de la formation d’apprentis infographistes/polygraphes. J’officie également en tant qu’expert aux examens de Certificat de Capacité Fédéral pour les polygraphes.

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Depuis quand faites-vous de la photo?

Je suis passionné depuis très longtemps par la photographie, mais je m’y suis mis plus activement il y a quelques années avec la démocratisation du numérique. A force d’utiliser les images des autres dans mes créations graphiques, j’ai eu tout naturellement envie de créer mes propres visuels à la source…

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Comment vous est-il venu l’idée de créer des formations?

La baisse des prix fait qu’aujourd’hui de nombreuses personnes s’équipent d’appareils reflex. On constate souvent au premier coup d’œil que la plupart d’entre eux utilisent ces appareils comme des simples compacts… la première chose qui les trahie c’est le mode Auto !

De mon côté, j’ai régulièrement des demandes quant à la manière dont certaines de mes photos ont été prises ou comment ces dernières sont traitées en post-production.

Ceci m’a décidé à créer des cours collectifs ou privé sur la prise de vue et la retouche photo (Photoshop). Le concept est d’avoir des blocs de formations relativement courts, très orientés « pratique » et surtout enseigné de manière conviviale. J’ai eu l’opportunité de suivre des workshops et séminaires donnés par des références internationales (Scott Kelby, Joe Mc Nally,…). J’ai pu m’inspirer de leur manière d’enseigner pour peaufiner mes formations.

Découvrez la liste des formations en cliquant-ici.

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Quels sont les photographes qui vous inspirent?

Il est toujours difficile de donner des noms de manière exhaustive, mais parmi ceux qui m’influencent le plus en ce moment, je citerai: Jeremy Cowart, Joe McNally, Joel Grimes, Zack Arias, Joey Lawrence ou encore Jay Maisel. Je les apprécie pour des raisons très différentes car leurs styles respectifs ne se ressemblent pas forcément.

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Quel matériel utilisez-vous?

Je travaille principalement avec un Nikon D7000 (format DX) équipé d’un « battery grip ». Cela me donne une meilleure prise en main et une autonomie plus longue avec les deux batteries. Je possède plusieurs objectifs qui me permettent de couvrir un peu toutes les focales : 10-24, 18-200, 70-200, 70-300, 50 focale fixe et 105 macro focale fixe. Un téléconverteur 2x. Deux flashes Nikon SB-900 (ce qui se fait de mieux en ce moment pour les Flashes « Cobra ») et toutes sortes de modificateurs pour l’éclairage.

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Pourquoi avoir créé ce blog?

Formateur dans l’âme, c’est tout naturellement que je profite de l’avènement des nouvelles technologies tels que le web et la vidéo pour partager ma passion et mes diverses compétences dans le monde de l’image. L’interactivité des « social medias » est très intéressante et permet un échange en quasi direct.

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Quel serait votre conseil à une personne qui désirerait se lancer dans le graphisme ou la photographie?

Ce conseil pourrait également s’appliquer à de nombreux autres domaines liés à l’artistique. Voici ce que je lui dirais : « N’essaie pas à tout prix de plaire à tout le monde. Plus tu te focalises sur le fait de combler tout le monde, moins tu auras tendance à plaire à toi-même. Tu ne développeras pas de style personnel et surtout tu risques de produire des choses sans caractère. Si tu ne reçois jamais de critique négatif, c’est certainement parce que tu ne prends pas assez de risques et que tu soucies trop de ce que les autres peuvent penser de ton travail.»